PALMYRE      تدمر   

 

Palmyre fut de tout temps une étape idéale pour les caravanes qui se déplaçaient entre l'Irak et la Syrie et pour celles qui empruntaient la route de la soie allant des confines de la Chine à la Méditerranée en passant par Palmyre et Homs.
Cette situation exceptionnelle a entraîné, depuis les temps les plus reculés, la constitution d'une agglomération humaine composée d'Araméens et d'Arabes Nabatéens. Aussi Palmyre était-elle devenue à partir du second siècle avant J.-C. et à l'instar de Petra une principauté arabe. Son destin la plaça entre l'Empire Romain et l'Empire Perse, deux géants en conflit.

 

Zénobie (Septimia), reine de Palmyre, de son vrai nom Batzebina, était la seconde femme d'Odenath II, roi de Palmyre. Quand il fut assassiné avec son fils aîné Hérode, en 267 av. J.-C., Zénobie prit la régence au nom de son fils mineur Athenodore ou Baballathos. Elle l'exerça vigoureusement, défit Héraclianus, général de l'empereur Gallien, et étendit son autorité sur l'Egypte et une partie de l'Asie Mineure. 

Sa cour devint un foyer de culture hellénique très brillant et un refuge pour les chrétiens. La reine prit pour conseiller le rhéteur Longin. L'empereur Aurélien l'attaqua en 271 : vainqueur à Antioche et Emèse, il assiégea Palmyre; la ville fut affamée et se rendit au printemps de 272. Zénobie avait été capturée dans sa fuite, et ses conseillers mis à mort. L'année suivante, Palmyre fut détruite. La reine figura au triomphe d'Aurélien (272) et acheva sa vie à Tibur .

 

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